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Le Kilimandjaro est la plus haute montagne isolée du monde, la plus haute montagne d'Afrique et le plus grand volcan de l'hémisphère Est. Situé en Tanzanie, ce volcan dormant est un amoncellement de trois cônes qui culmine à 5 895 mètres ! Aujourd'hui, il est toujours couvert de glaciers et de neige éternelle (malheureusement, on prévoit leur disparition totale d'ici 2035). C'est donc un véritable monument à admirer. Il fait partie des Sept Sommets qui font rêver les alpinistes du monde entier, notamment parce que son ascension n'exige pas des compétences techniques avancées ; il y a plusieurs voies d'accès qui mènent au sommet et leur difficulté varie. Comme tu peux déjà le deviner, nous ne parlons que du Kilimandjaro ici, alors si tu es venu chercher un guide pour t'aider à escalader ce mastodonte africain, installe-toi, car tu es au bon endroit.

Avant de commencer, assure-toi que ton équipement peut résister à tous les défis à venir et trouve une veste outdoor et/ou un pantalon outdoor chez Ridestore !

Hiking kilimanjaro

Table des matières

Où se trouve le Kilimandjaro ?

Le Kilimandjaro est un volcan endormi situé au nord-est de la Tanzanie, en Afrique subsaharienne. La Tanzanie est un pays côtier de la région des grands lacs d'Afrique. C'est un pays connu pour son histoire, ses fossiles ainsi que pour son rôle dans la conservation de plusieurs espèces menacées.

Composé de trois cônes distincts, le Kilimandjaro est une montagne enneigée et coiffée d'un glacier. Le cône le plus haut, Kibo, est l'endroit où se trouve le sommet officiel du Kilimandjaro. Uhuru Peak est le plus haut sommet et se trouve sur le bord du cratère de Kibo, à une hauteur officielle de 5 895 mètres au-dessus du niveau de la mer (19 341 pieds). Le Mont Blanc, le plus haut sommet des Alpes, se trouve à 4 809 m, soit un kilomètre de moins que le Kilimandjaro. Cela représente dix terrains de football ! Mais, chose intéressante, la splendeur du Kilimandjaro vient de sa proéminence, c'est-à-dire le contraste entre la hauteur de la montagne et le paysage environnant. Il mesure 5 895 m, ce qui en fait le quatrième sommet le plus élevé du monde (derrière l'Everest, l'Aconcagua et le Denali).

Les deux autres cônes du Kilimandjaro sont le Mawenzi, à 5 149 m, et le Shira, à 4 005 m, qui sont tous deux déclarés éteints. Le Kibo, le cône le plus haut, est techniquement considéré comme dormant, ce qui signifie qu'il ne devrait pas entrer en éruption, mais qu'il pourrait se réveiller dans le futur.

Comment se rendre au Kilimandjaro ?

La plupart du temps, les chemins pour se rendre au Kilimandjaro sont les mêmes. Depuis l'aéroport le plus proche, tu dois te rendre à Nairobi au Kenya, puis prendre un vol de correspondance pour Arusha. Selon l'endroit où tu loges, tu peux soit te rendre directement au Kilimandjaro depuis Arusha, soit prendre une correspondance en bus pour Moshi ou Marangu, qui te serviront de base pour toute la durée de ton séjour. Marangu est la ville la plus proche du Kilimandjaro ; si tu veux vivre l'expérience de dormir sous la montagne, Marangu est l'endroit idéal. Cependant, c'est une petite ville, alors ne t'attends pas au grand luxe. Il est probable que tu empruntes la route de Marangu, qui est considérée comme la plus accessible (et la seule avec un hébergement sur la montagne). Si tu veux suivre un itinéraire moins fréquenté ou plus sauvage, le fait de séjourner à Marangu ne devrait pas être une priorité pour toi. À ce propos... Nous en reparlerons plus loin dans cet article.

How to get to Kilimanjaro

L'ascension du Kilimandjaro est-elle difficile ?

Le Kilimandjaro est largement considéré comme l'une des montagnes les plus faciles à gravir, du moins par rapport à sa taille. Beaucoup plus facile que l'Himalaya, les Andes ou les Rocheuses, le Kilimandjaro est une montagne accessible à la plupart des alpinistes.

L'ascension de Uhuru Peak est considérée comme non technique. Cela signifie que tu n'as pas besoin d'expérience ou de formation en alpinisme pour arriver au sommet. Tout se fait à pied. Le dénivelé des flancs est relativement faible. Autrement dit, une pente raide est le terrain le plus difficile que tu rencontreras. Par conséquent, les principaux défis résident dans la forme physique requise pour faire l'ascension, et l'acclimatation nécessaire à l'altitude.

En réalité, l'altitude est si élevée que l'ascension prend cinq jours, avec des périodes de montée et de descente dans la même journée, afin d'habituer ton corps au manque d'oxygène. Malgré cela, des personnes de tous âges et de toutes conditions physiques font l'ascension. En tant que telle, c'est l'une des montagnes les plus populaires et les plus accessibles, surtout depuis qu'elle dispose de sentiers bien balisés allant de la base au sommet.

Zones écologiques

Abritant son propre parc national, judicieusement nommé Parc national du Kilimandjaro, cette vaste montagne est divisée en cinq zones climatiques distinctes, séparées par leur altitude. Tu finiras par les traverser toutes si tu décides de t'attaquer à cette montagne, et tu auras l'occasion de voir des choses étonnantes.

La brousse

800 - 1 800 mètres au-dessus du niveau de la mer : La brousse est située au pied du Kilimandjaro et c'est là que tu trouveras les villes avoisinantes depuis lesquelles tu commenceras ton périple, comme Arusha, Moshi et Marangu. La "Bushland Zone" connaît de nombreuses précipitations grâce au microclimat qui entoure la montagne, ainsi qu'à son altitude, et abrite de nombreux cours d'eau glaciaires. Cette bande, assez froide et brumeuse, est un endroit prisé pour la culture du café et des bananes.

Forêt tropicale

1 800 - 2 800 mètres au-dessus du niveau de la mer : dans cette zone tropicale, tu commences vraiment à remarquer que tu marches en montée. C'est là que l'ascension commence "officiellement" et, malgré son altitude plus élevée, elle est chaude, humide et débordante de vie. Dans cette forêt tropicale, tu as de fortes chances de rencontrer une faune fascinante : des singes, des léopards, des éléphants, des girafes et des buffles. Cependant, autour des villes, il y a peu de chance de croiser autre chose que des singes espiègles. La zone de forêt tropicale est la raison pour laquelle un équipement adapté à la pluie est indispensable à l'ascension. Mais si tu n'aimes pas la pluie, cherche une expédition qui se dirige vers le versant nord de la montagne, beaucoup plus sec que le côté sud, et bien plus boisé.

Les landes et les bruyères

2 800 - 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer : le climat devient plus sec et plus froid, et de nombreuses plantes indigènes d'Afrique ne peuvent plus se développer. Tu constateras que les forêts et la végétation se raréfient au fur et à mesure que tu montes. Tu finiras par entrer dans la zone alpine de basse altitude, qui offre un paysage beaucoup plus aride et dégagé. En traversant cette zone, tu dépasseras la couche de nuages et tu découvriras, au-dessus de toi, le pic enneigé du Kilimandjaro. Garde un œil sur les vautours, les buses et les aigles, qui chassent et fouillent dans cette zone à découvert.

Le désert alpin

4,000 - 5,000 metres above sea level: Above 4,000 metres, plant life will die off, and the animals go with it. Screaming birds, lush forests, and a world alive around you will all give out to an expanse of exposed rock and rust. Likened to the surface of the moon, you’ll be staggered by the clarity of the air, the vistas, and the sudden, biting cold. If you hadn’t noticed it before, this is where the altitude will really start to take its toll. Expect shortness of breath, dizziness, and elevated heart rate as you continue towards the peak.

La zone arctique

Plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer : peu d'humains s'aventurent à cette hauteur, et pour une bonne raison ! La zone arctique est impitoyable, d'un froid glacial (assez pour qu'il y ait de la glace toute l'année), et parsemée de pierres instables, semblables à du gravier, qui se déplacent au fur et à mesure que tu progresses. Aucun arbre ne pousse ici, et tu ne verras probablement pas grand-chose d'autre non plus... à l'exception de l'incroyable cône Kibo et du pic Uhuru, bien sûr, avec le panneau géant indiquant le Kilimandjaro, célèbre dans le monde entier ! Le sommet offre une vue panoramique du continent sur plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. En l'atteignant, tu peux être fier(e) de te trouver sur le toit de l'Afrique, le point le plus haut de tout le continent.

Les meilleurs périodes pour gravir le Kilimandjaro

Le Kilimandjaro n'a pas vraiment de basse saison. En raison de sa localisation géographique, le climat est plutôt tempéré toute l'année au pied de la montagne. En altitude, la température baissera quel que soit le mois de ton ascension, alors ne réfléchis pas trop au moment idéal. Cependant, les mois de mars, avril et mai, ainsi que novembre et décembre sont historiquement les mois les plus humides et correspondent à la "saison des pluies". Pendant cette période, les sentiers deviennent glissants et tu devras probablement porter des vêtements humides et des chaussettes trempées, mais rien d'insurmontable. C'est juste quelque chose à garder à l'esprit !

Best times to climb Kilimanjaro

Est-ce que tout le monde peut l'escalader ?

La réponse est oui, et non. Tu peux effectivement faire un trek sur le Kilimandjaro si tu le souhaites, mais ce n'est pas une mince affaire. Tout d'abord, l'ascension coûte cher et demande beaucoup de planification. Le gouvernement tanzanien a décrété que personne n'est autorisé à faire une ascension non préparée et sans guide de montagne. En raison de l'altitude élevée, du froid cinglant, de l'inaccessibilité, de la dangerosité des sauvetages à plus de 5000 mètres et de la présence d’un parc national protégé, il n'est pas recommandé, ni même possible, d'essayer de faire l'ascension seul.

Cette ascension est l'un des principaux moteurs de l'économie et de l'industrie touristique de la Tanzanie.

Il existe de nombreuses entreprises qui proposent des ascensions guidées. Il s'agit généralement de montées en groupe où une équipe de guides et de porteurs te guideront pendant cinq jours, à raison de trois à huit heures de marche par jour, pour t'habituer à la pente, à l'altitude et aux exigences d'une ascension. Ces circuits se composent d'un mélange de camping et de séjours en hôtel/appartement. Le dernier jour est un marathon de douze à seize heures de marche, au cours duquel tu atteins le sommet puis tu redescends. Le tout se fait plus ou moins en une seule journée.

Les tour-opérateurs sont très bons dans ce domaine et la plupart proposent des forfaits tout compris. Ils comprennent les vols, les transferts, les séjours et les provisions pour toute la durée de ton séjour. C'est ce qui rend un voyage "Kili" si attrayant pour la plupart des gens.

Arriver au pied d'une montagne aussi gigantesque, l'escalader puis rentrer chez soi la semaine suivante, quelle expérience extraordinaire ! Peu d'endroits dans le monde peuvent rivaliser avec cela, et tu ne perds rien à rejoindre un groupe seul ou avec un ami, ou à organiser le voyage en groupe.

Est-il possible de gravir le kilimandjaro sans guide ?

Selon la loi, tu n'as pas le droit de partir seul. Tu dois avoir un guide agréé et deux porteurs pour faire le voyage. La plupart des groupes empruntent les voies les plus fréquentées, mais si tu souhaites réserver un guide privé, tu auras plus de chances de pouvoir emprunter une voie plus difficile et moins connue, qui ne sera pas encombrée par d'autres grimpeurs. Si c'est ce que tu préfères, alors réserve longtemps à l'avance et sois prêt à payer un supplément pour en bénéficier. Tu devras aussi réserver tous tes transferts, tes séjours à l'hôtel, tes provisions et tout le reste indépendamment ! Rien n’est impossible, mais c’est certainement beaucoup plus compliqué que de réserver par l'intermédiaire d'une tour opérateur ou d'un agent de voyage.

Can you make an unguided ascent?

Combien coûte l'expédition ?

La réponse simple : ce n'est pas donné. Un voyage pour gravir le Kili peut coûter entre 1 500 € et environ 5 000 €. La fourchette est large car tu peux le faire "à bas prix", en logeant dans des hébergements à petit prix, en partant avec un groupe important, avec des provisions de mauvaise qualité et des guides moins expérimentés, en empruntant les itinéraires les plus faciles et les plus fréquentés, ou tu peux le faire “à prix élevé”, avec des guides de premier ordre, des voyages sur mesure, des hébergements et des provisions de meilleure qualité.

Bien qu'il s'agisse d'un très large éventail, la plupart des options "bon marché" qui offrent un mélange de qualité, de sécurité et un bon rapport qualité-prix se situent dans la fourchette de 2 000 à 3 500 euros, en fonction de l'aéroport de départ et de la taille de ton groupe. Mais cela ne tient pas compte de l'équipement dont tu auras besoin, comprenant des chaussures de bonne qualité, des vêtements étanches, une tente et autres accessoires de camping... et tout l'attirail spécialisé que le marchand local essaiera de te présenter comme indispensable. Cela te coûtera probablement plus de 1 000 euros supplémentaires, voire le double si tu ne lésines pas sur les moyens et que tu optes pour un équipement d'alpinisme haut de gamme.

Mais, comme pour tout, le fait d'être armé d'informations et de connaissances te permettra d'économiser beaucoup d'argent et d'éviter de gaspiller des Gore-Tex qui, après ton voyage, passeront probablement le reste de leur vie dans une boîte, au grenier. Alors, comment peux-tu arriver à réduire ces coûts ?

Les ascensions du Kilimandjaro à but caritatif et en groupe

Les ascensions parrainées par des organisations caritatives constituent un moyen apprécié de soutenir une bonne cause et d'escalader cette montagne impressionnante. De nombreux tour-opérateurs proposent des voyages sponsorisés par des œuvres de bienfaisance. Ils offrent des forfaits financés en partie par toi et en partie par les fonds collectés. C'est à toi de décider comment dépenser l'argent que tu collectes. De nombreux grimpeurs intrépides cherchent à lever de l’argent en soutenant une bonne cause car les gens sont plus enclins à subventionner un voyage qui soutient une cause louable.

Cependant, cette solution ne plaît pas à tout le monde car la collecte de fonds n'est pas vraiment quelque chose qui séduit la majorité. Si c’est ton cas, pas d’inquiétude, il existe un autre moyen de réduire les coûts : réserver en groupe.

De nombreux opérateurs proposent des hébergements partagés, en auberge ou dans des dortoirs, utilisent des bus de grande capacité pour effectuer les transferts et emploient une équipe de guides et de porteurs pour s'assurer que leurs clients soient bien encadrés. Pour cette raison, réserver en solo peut être plus cher que de réserver avec un grand groupe. Les grands groupes trouveront souvent des réductions auprès d'opérateurs réputés, surtout si tu réserves longtemps à l'avance et que tu paies en totalité. Cette formule est le moyen le moins cher de financer soi-même son ascension, ; alors si tu as envie de relever le défi, parcours ton répertoire téléphonique et détermine qui est prêt à partir à l'aventure avec toi !

Charity and group climbs

Équipement et provisions

Comme pour toutes les expéditions en pleine nature, il est nécessaire de se procurer le bon équipement. Et le Kilimandjaro n'est pas une exception. Même si tu en as probablement déjà beaucoup, nous avons établi une petite checklist des choses auxquelles tu dois penser en prévision de ton expédition. Mais attention : attendre la dernière semaine pour tout acheter serait un véritable coup de massue dans ton portefeuille !

Chaussures de randonnée

Comme le Kilimandjaro ne comporte pas de passage d'escalade, utiliser des bottes d'alpinisme est probablement excessif. Mais comme tu feras entre 45 et 80 km de marche au cours de la semaine que tu passeras dans le pays, il est approprié d'avoir une bonne paire de chaussures de randonnée offrant un bon soutien de la cheville et une imperméabilité à toute épreuve. Assure-toi de les roder avant de partir !

Vêtements de pluie pour un trek du kilimandjaro

Une veste et un pantalon imperméables sont essentiels pour la randonnée dans les zones les plus humides du parc national, et nous te recommandons d'opter pour des vêtements légers afin de minimiser l'encombrement et de maximiser la polyvalence. N'oublie pas que le bas de la montagne sera chaud et humide, tandis que le haut sera glacial et sec (et peut-être enneigé).

Isolation et superposition de couches

De bons baselayers synthétiques avec une bonne respirabilité sont un excellent choix car ils t'aideront à rester au chaud dans les zones les plus élevées. Autrement, assure-toi d'avoir une couche intermédiaire isolante et légère afin de t'aider à gérer efficacement la température de ton corps, ce qui devient plus difficile à faire en haute altitude.

Gants, bonnets et chaussettes

Pour être bien préparé à traverser les différentes zones, emporter une paire de gants légers et doublés ainsi que des moufles ou des gants plus épais et imperméables est une bonne solution. En ce qui concerne les bonnets, il est important d'en choisir un qui tient chaud ! Un bonnet est souvent ce que les gens portent en haut, mais plus bas, quelque chose d'imperméable peut t'aider à garder ta tête au sec, mais aussi éviter le soleil sur ton visage et ton cou, ce qui est une véritable nécessité. Et pour ce qui est des chaussettes... n'achète pas aux premiers prix ! Choisis des chaussettes synthétiques à séchage rapide qui ne seront pas trempées ou humides pendant plusieurs jours.

trek Kilimandjaro

Lunettes de soleil et crème solaire

Tu vas être en Afrique, il y a donc de fortes chances que le soleil soit au rendez-vous ! De bonnes lunettes de soleil polarisées sont indispensables, tout comme la crème solaire. En altitude, il y a moins d'atmosphère pour te protéger des UV. Donc même s'il fait froid et que tu ne ressens peut-être pas la "chaleur" du soleil, tu vas brûler comme une brindille. L'indice SPF 30+ est donc recommandé !

Sac de randonnée, hydratation et premiers soins

Bien que la plupart des voyages soient approvisionnés en nourriture, tu devras au moins avoir un bon sac de randonnée pour la journée ! Souvent d'une capacité d'environ 35L, ces sacs sont suffisamment grands pour contenir un grand camelbag (également indispensable !), de la nourriture, des vêtements de rechange et une trousse de premiers secours. Ton agent de voyage te donnera sûrement une liste exhaustive de ce qu'il faut acheter, mais crois-nous sur parole : choisis un sac à dos imperméable, au moins un sac d'hydratation de 3L et des pansements pour les ampoules. En grand nombre !

Les itinéraires recommandés

Il existe un certain nombre de sentiers qui permettent d'accéder au sommet du Kilimandjaro, et nous avons déjà parlé de la possibilité d'organiser un parcours personnalisé avec un guide professionnel. Mais comme il s'agit d'une formule très engageante, nous allons couvrir ici les voies les plus connues, afin que tu aies une meilleure idée de ce qui t'attend lorsque tu cherches un tour opérateur et un forfait.

Le circuit de Marangu

Distance : 77,6 kilomètres

Durée : 6 jours (en moyenne)

Le circuit Marangu est l'itinéraire le plus fréquenté du Kilimandjaro. Il est particulièrement adapté à ceux qui ont peu d'expérience en alpinisme. Bien que légèrement plus longue, le sentier Marangu offre des points de vue spectaculaires et un bon équilibre de terrains doux et difficiles. Les sentiers sont très bien tracés, ce qui rend cette ascension légèrement "plus facile". Je mets "plus facile" entre guillemets car il n'y a pas de manière facile de surmonter ce monstre. En suivant cet itinéraire, tu pourras également séjourner dans des huttes en forme de A sur le chemin, ce qui signifie qu'il y a moins de montées et de descentes par rapport à d'autres itinéraires. Rester dans le parc est une expérience en soi, et après cinq jours de randonnée et d'acclimatation à l'altitude, tu partiras au milieu de la nuit, faisant une longue montée depuis la hutte de Kibo jusqu'au pic Uhuru, juste à temps pour le lever du soleil. La fameuse expérience Kili par le sentier Marangu répond aux désirs de nombreux grimpeurs qui souhaitent visiter cette montagne. C'est donc certainement le premier itinéraire à envisager.

Le circuit de Rongai

Distance : 72,5 kilomètres

Durée : 6 jours (en moyenne)

Le chemin de Rongai est le seul qui mène au sommet du Kilimandjaro à partir du versant nord de la montagne, à la frontière kenyane. Le flanc nord de la montagne offre une pente plus douce que les autres itinéraires ; c'est pourquoi cet itinéraire est souvent recommandé à ceux qui ont moins d'expérience en randonnée ou en alpinisme. L'ascension finale du sommet rejoint l'itinéraire de Marangu ; tu partiras aussi de la hutte de Kibo au milieu de la nuit pour atteindre le sommet au lever du soleil. Cet itinéraire n'a pas d'hébergement en cours de trek, tu devras donc souvent retourner à la base les quelques jours précédant l'ascension finale.

Le circuit de Lemosho

Distance : 76,5 kilomètres

Durée : 8 jours (en moyenne)

La route de Lemosho est l'un des chemins les plus longs vers le sommet, et prend souvent deux jours de plus que les routes plus rapides de Marangu et Rongai. Commençant sur le versant ouest de la montagne, cet itinéraire est moins fréquenté, moins agité et offre des vues superbes que les autres chemins n'offrent pas ; comme le plateau de Shira avec sa tour de lave de 100 mètres de haut, des forêts pluviales luxuriantes et des forêts de basse altitude qui te manqueront en suivant les autres itinéraires. Tu ne dormiras pas non plus dans une hutte sur ce parcours ; tu camperas au Kosovo Basecamp avant de te réveiller au milieu de la nuit pour effectuer une ascension de 7 heures jusqu'au sommet. Si tu veux un cocktail de défis gratifiants avec un peu plus de nature sauvage, jette un coup d'œil à l'itinéraire Lemosho, il est peut-être fait pour toi !

La voie de Machame

Distance : 63 kilomètres

Durée : 7 jours (en moyenne)

La voie Machame est un des itinéraires les plus populaires, bien qu'il soit un peu plus difficile et comporte parfois des passages rocheux plus raides. Très variée, ce sentier offre d'excellentes opportunités pour s'adapter à l'altitude, ce qui augmente les chances de réussite d'une ascension par rapport aux autres routes. Le paysage offre des vues imprenables sur le pays et les montagnes environnantes. L'ascension et la descente se font par des chemins différents, et les bivouacs le long du trek se font en tentes.

Routes up Kilimanjaro

Préparer ton expédition

Mis à part l'équipement, l'argent et la préparation mentale, tu voudras aussi t'assurer que tu es physiquement prêt pour l'expédition. Bien qu'il s'agisse d'une marche difficile sans escalade, il ne faut pas la sous-estimer, et chaque année, des centaines d'alpinistes mal préparés doivent être brancardés ou conduits jusqu'en bas de la montagne par des guides inquiets pour leur sécurité. Cela tient à trois raisons principales : le mal de l'altitude, la déshydratation et l'épuisement physique.

Parlons un peu de l'altitude. En haute altitude, l'air est plus rare. Cela signifie qu'il y a moins de molécules de gaz dans l’air. Cela signifie moins d'azote, moins de dioxyde de carbone, mais aussi moins d'oxygène. Ton sang recevra donc moins d'oxygène, et une saturation en oxygène plus faible entraîne des symptômes tels que des vertiges, des maux de tête, des nausées, de la fatigue, un essoufflement rapide... Si la situation perdure, elle peut évoluer vers une confusion et une perte de connaissance. Bien qu'il soit rarement mortel, le mal de l'altitude n'est pas une blague et peut être difficile à repérer, surtout lorsque deux autres dangers entrent en jeu : la déshydratation et l'épuisement physique, dont les symptômes se confondent avec le mal de l'altitude, à savoir la fatigue, les maux de tête et les vertiges. Il est donc essentiel de rester à l'affût du moindre signe.

Pour cette raison, tu n'as pas le droit de le gravir et de descendre en quelques jours, et tu dois d'abord passer hors des zones de haute altitude afin de permettre à ton corps de s'acclimater. Il n'y a pas d'autre moyen de guérir les symptômes que de descendre à une altitude plus basse et de laisser ton corps se rétablir ; malheureusement, il n'y a pas non plus de moyen d'accélérer le processus. Écoute les conseils des guides, ils savent ce qui est bon pour ta sécurité !

En ce qui concerne la déshydratation, bois simplement beaucoup d'eau ! Si tu as un camelbag de 3L, assure-toi de le finir tous les jours. Et même plus ! À basse altitude, tu vas beaucoup transpirer et perdre beaucoup d'eau, il est donc important de la renouveler. En haute altitude, où l'air est sec, tu perdras quand même de l'eau, mais tu ne le remarqueras probablement pas car tu ne transpires pas comme tu le fais normalement. Alors au lieu d'attendre d'avoir soif ou ce que tu penses savoir sur le niveau d'hydratation de ton corps, contente-toi de boire au moins 3 litres, voire 4 litres ou plus tous les jours !

Randonnée sur le Kilimandjaro

Ascension du kilimandjaro : préparation physique

Il est clair que se lancer dans un tel défi sans préparation physique n'est pas une bonne idée ! La plupart des journées sont composées de randonnées de trois à quatre heures, couvrant entre 6 et 10 km. Faire cela dans la chaleur, le froid, en altitude et pendant six jours consécutifs, avec un sac à dos lourd n'est pas une mince affaire.

Nous te recommandons de remplir ton sac à dos et de partir faire des randonnées et des promenades autour de chez toi. L'expedition au Kilimandjaro sera faite de montées et de descentes, et ce sera dur pour tes genoux, tes chevilles, tes muscles et ton cœur. Il est indispensable de s'assurer que tu peux marcher confortablement en montée pendant de longues périodes avec un sac lesté. La règle générale est que si tu fais une ascension de 75 km en 6 jours en altitude dans un climat chaud, tu dois pouvoir marcher confortablement le double de cette distance sur le plat, à une altitude inférieure.

Tu penses peut-être que cela est facile, mais essaie de marcher 10 km tous les jours pendant 6 jours et vois comment tes pieds et tes muscles se sentent. Si tu te sens bien en faisant cela, alors tu as déjà pris un bon départ. Le faire avec un groupe en altitude sera deux fois plus difficile, alors assure-toi de pouvoir marcher beaucoup plus loin que nécessaire, car il est pratiquement impossible de décrire avec des mots la différence entre 10 km sur le flanc de la plus haute montagne d'Afrique et une randonnée dans les collines près de chez toi !

Au-delà du renforcement musculaire et du développement de l'endurance, il est important de travailler ta résistance mentale de l'ascension. Le Kilimandjaro est autant un défi mental que physique. Les longues journées d'escalade, la fatigue et l'adversité des conditions météorologiques peuvent être mentalement éprouvantes Pratique la méditation, ou des techniques de pleine conscience pour aider à gérer le stress et la fatigue. Apprendre à chasser les pensées négatives et à rester concentré sur le but à atteindre peut faire une énorme différence lorsque tu es au milieu de l'ascension et que chaque pas est un défi.

Rappelle-toi, la préparation spécifique à l'ascension Kilimandjaro ne porte pas seulement sur le renforcement de tes jambes et l'augmentation de ton endurance, mais implique aussi de s'adapter à tous les défis uniques que présente l'escalade d'une montagne de cette envergure.

Physical preparation

Conclusion

Eh bien, la boucle est bouclée ! J'espère que ce guide t’a permis d’en savoir plus sur le Kilimandjaro et sur ce qui t'attend si tu t'embarques dans ce merveilleux périple. Le Kilimandjaro est une montagne à ne sous-estimer sous aucun prétexte, mais c'est aussi une aventure accessible et inoubliable. C'est une montagne sur laquelle tu peux jeter ton dévolu si tu envisages sérieusement l'alpinisme comme loisir, si tu veux récolter des fonds pour une bonne cause ou si tu veux simplement vivre une nouvelle expérience. Il n'y a vraiment aucune sensation comparable à celle d'être au sommet du monde, et nous savons qu'une fois que tu y as goûté, il est difficile de ne pas en redemander !

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